Douce mélodie. (pv Violette)

Début d'après midi, le jeune homme était là à marcher violon avec lui, sans oublier son boken au cas où l'on viendrait l'agresser, marchant au pas, il resta assez lent dans ses geste, ne voulant pas que l'on face attention à lui, continuant sa route celle ci s'arrêta devant un banc, la où il posa le coffret de son violon, il l'ouvrit et prit son fameux violon, ce fut là que le jeune homme commença à en jouer, une mélodie douce et merveilleuse, il se fallait l'avouer, il était plutôt doué. Son Boken attaché à sa taille comme si c'était un katana, se balança au mouvement du violoniste qui se balança de droite à gauche légèrement, perdue un peu dans ses pensées il était sûr que cela ne tarderai pas, si jamais quelqu'un viendrait l'écouter se serait une chance, mais si ce fut pour l'agresser, il devra se défendre.

*Se serait merveilleux qu'un ange passe par ici, ou un démon, si un démon passe je lui briserait quelques os.*

Dans sa pensé il espéra tomber sur un ange plutôt qu'un démon, ne voulant pas tout de suite briser les os de quelqu'un, il n'était pas d'humeur à le faire voilà, mais l'humeur pour jouer y était présente. comment ne pas apprécier sa mélodie, on tuerais peut être pour le voir jouer, mais le son qui dégagea du violon était plutôt du genre heureux ce qui allait parfaitement avec le parc, mais l'ambiance n'y était pas vraiment, il y avait peu de personne, et ses derniers s'arrêtèrent pour le regarder jouer, alors là niveau discrétion zéro, le jeune homme continua de jouer sans cesse, il ne voulait pas arrêter sa mélodie, cela l'occupa et bien entendue cela lui conféra comme une protection par rapport à ceux qui pourrait venir l'agresser.

Je marche traquillement dans le parc, histoire de me détendre un peu. C'est à ça que ça sert les dimanches après tout. J'ai pas fini touts mes devoirs, mais bon, c'est pas bien grave. En fait, oui c'est grave, mon prof de math va ma trucider. But who cares? J'ai pas besoin de faire mon devoir de math pour réussir, j'ai ça naturellement.

Je laisse mes pieds me guider un peu n'importe où jusqu'à ce qu'une douce mélodie me parvienne aux oreilles. Elle est si belle, ça me donne envie de pleurer. Je suis la musique et ceci m'amène à un jeune homme qui joue du violon. Je reste plantée devant lui, incapable de retrouver mes moyens.
Mes pensées vagabondent et je m'imagine sur une scène, jouant du piano et accompagnant ce charmant jeune homme. J'ai toujours aimé la musique et j'ai entendu beaucoup de musiciens. Mais jamais je n'ai vu un garçon jouer d'une telle manière dans un parc. Sur une scène, oui. Mais pas ici dans un parc. Oh my god i just don't believe it!

«Tu joues vraiment bien»

Je met ma main devant ma bouche, me sentant un peu mal de l'avoir interompu de la sorte. Je continue tout de même de le fixer intensément, me laissant emporter par sa musique.

Toujours au son de la mélodie, celle-ci apporta une jeune demoiselle dont le jeune homme ignora un instant sa présence, mais ce qui fut sûr c’était qu’elle sembla déjà être inoffensive, se fut une bonne chose car sinon il aurait du user de son boken pour se défendre, mais l’essentiel se fut au moment où il eut finis de jouer son morceau, la demoiselle lui fit un compliment et crut l’avoir interrompus, le jeune homme ne tournant pas le visage vers la demoiselle il déclara alors dans un silence des plus complets.

« C’est une musique que j’ai composé moi-même. »

Ce fut les seuls mots qu’il sortit alors de sa bouche, oui car ne sachant que dire face à la jeune femme, notre jeune homme rangea alors son violon, posant une main sur son Boken par réflexe, il regarda alors les alentours tout était calme, trop même pas un oiseau qui chanta, il devait peut être y avoir une embuscade, le jeune homme dans le plus grand calme dégaina son boken et le teint alors de ses deux mains, qui pouvait le faire réagir ainsi ? Le regard en direction des buissons il déclara alors.

« Soit ma mélodie les a attiré, soit c’est vous. »

Le danger se sentit alors quand deux bonhommes arrivèrent vers eux, le violoniste attendait avec patience le bon moment.

Apparament, il avait terminé son morceau et je ne l'avais pas interrompu du tout. Tant mieux, ça aurait vraiment été mon genre de faire ça. Il ouvra la bouche et me dit :

« C’est une musique que j’ai composé moi-même. »

Cool! Vraiment, composé sa musique. Et que se soit aussi joli. Wow.

«Vraiment? Tu as vraiment beaucoup de talent! Bravo!» que je répond en souriant. Un blanc s'installe alors, le garçon ne prononce plus un mot et range son violon. Zut! J'aurais bien aimé qu'il joue un autre morceau!

Un silence s'installe. Mais quand je dis silence, c'est vraiment silence. Aucun son, même le vent semble avoir arrêter de souffler. J'ai un frisson dans le dos et me rapproche un peu du jeune homme. Ouais, okay. J'ai un peu peur que qulqu'un me saute dessus par derrière!

« Soit ma mélodie les a attiré, soit c’est vous. »

Les? ...de qui il parle? les... J'ai encore un frisson, je n'aime pas ça.

«Les...? Mais de qui...»

Je n'ai pas le temps de terminée ma phrase que deux hommes arrivèrent vers nous. Je fais un pas, plutot un saut, en avant en criant. Je vais me placer derrière le garçon et dit:

«Who are they?! D'you know them?»

Oh my God. Pourquoi est ce que je me suis arrêté devant ce mec pour l'écouter jouer?

Les deux hommes semblèrent plutôt musclé, et le jeune homme lui sembla avoir un moment de peur, mais cela le rattrapa quand il se souvint alors qu’il y avait une demoiselle à protéger, cela faisait un peu trop super héros, alors il avança vers les deux hommes, le regard vide de tout sentiment, laissant place au néant dans ça tête, le regard vide du garçon perturba alors les deux costaud eut un rire, bien entendue c’était un peu le moment de se battre, le jeune homme avança pour se retrouver à une distance de deux mètre entre eux, le plus musclé des deux gaillards se mit à avancer pour venir donner une droite au jeune homme qui se baissa et qui envoya un bon coup de boken dans les cotes de ce vil gaillard, mais il en profita aussi pour donner un coup de pied sur le second et se relever. Se tenant droit et prêt à l’action, les agresseurs étaient surpris mais cela ne les découragea pas, alors notre protagoniste envoya un bon coup de boken dans les jambes du premier, reculant d’un pas, il fit un tour sur lui-même et avança de deux pas pour envoyer un nouveau coup de boken sur le visage du second, celui-ci tomba à terre. Il n’en resta plus qu’un, et alors il décida d’envoyer un coup de pied sur le premier, ce qui le sonna, le jeune homme rengaina son boken et se tourna vers la demoiselle avançant vers elle.

« Juste un contre temps… Si ils ne partent pas j’en finis définitivement.»

Souriant alors avec une teinte de mystère l’on ne pouvait comprendre ce qu’il allait faire désormais, dans le moment présent il ne fit rien, juste regarder la demoiselle, avançant vers elle il lui tendit la main et demanda dans l’intermédiaire de la situation.

« Est-ce que ça va ? »

La santé de la demoiselle était le plus important après tout, le calme se réinstalla et les deux hommes se relevant, donna le réflexe à notre protagoniste de se retourner et de dégainer son Boken et maintenant qu’allait il se passer ?

Quand le garçon commença à se battre avec les deux hommes, je reculai un peu et m'enfargeai dans une racine d'arbre, e qui me fit tomber sur le sol. Je me blottit contre le tronc, repliant les jambes vers moi. Je devais avoir l'air traumatisée. En les regardant se battre, je me dit que j'aurais du savoir me battre pour ainsi aider le jeune homme qui était entrain de risquer sa vie.

Je les regardais se battre et je fus très inpressioné par la vitesse et l'agilité du garçon. Mais on était quand même à Kerisu, un quartier riche où on nous avait promis d'être en sécurité. Où était donc les policiers?

Le garçon mit les deux hommes knock out, ce qui me rassura un peu.

« Juste un contre temps… Si ils ne partent pas j’en finis définitivement.»

What?! Il allait pas les tués devant moi!? Je me faisait protégé par un meurtrier? Peut-être que les deux hommes étaient pas si méchants que ça après tout?

«Tu vas pas les tuer?»

Il me demanda si ça allait. Non. Mais je ne voulais pas le démontrer alors je me contentai de répondre un simple:

«Oui...» assez discret.

Il me tendit la main. J'hésitai un instant et la prit pour me relevé. J'étais mieux d'être avec lui que contre lui...

«...merci...»

Je ne savais pas trop quoi dire. Les deux hommes interrompirent un le moment de malaise qui s'était installé entre le jeune homme et moi.

«On s'en va.»

Ils partirent tous les deux, sans regarder derrière. Mais c'était quoi leur problème?

«Euh... Pourquoi ils t'ont attaqués? Tu les connais?»

Peut-être après tout qu'ils taient tous les trois dans des gangs de rues opposées.. Ce serait très possible.

«T'es dans un gang de rue... Et ils sont dans la gang ennemie à la tienne, n'est-ce pas?»

Soit j'avais touché juste, soit ils nous avaient attaqués pour rien.

Le jeune homme qui avait aidé la demoiselle à se relever n’allait rien dire enfin laissant place à un mystérieux silence que l’on ne pu comprendre, il décida de répondre au fait de si il allait les tuer.

« Je ne suis pas un tueur, je préfère la musique à la bagarre… Mais je pense avoir déjà tué quelqu’un… »

La demoiselle sembla alors un peu perturbé, et elle posa une question qu’elle n’aurait pas du poser car cela aurait pu lui poser problème, le jeune homme d’un soupir lassant ne disait rien, en faite le jeune homme n’avait pas réellement fais attention à cette question, mais le jeune homme au bout d’un certain laps de temps répondit.

« Je fais partie d’aucun gang, je n’ai pas le temps de participer à ce genre d’enfantrie, les gangs que j’ai déjà rencontré m’on déjà proposer de les rejoindre, je suis quelqu’un qui fais cavalier seul… »

Était ce là le secret de notre protagoniste, le regard se posa ensuite sur les deux personnes partant, mais pourquoi avaient ils attaqué, le jeune homme regarda la demoiselle et déclara.

« Tu as quoi sur toi… Car ses types sont du genre à prendre de l’argent à ceux qui leur semble riche, ils n’ont pas peur de la police à ce que je peu voir, encore heureux que j’ai mon Boken, la prochaine fois se sera avec le katana que j’utiliserai… »

Un léger sourire s’afficha, le jeune homme cacha peut être son jeu, que dire d’autre sur le sujet, le sourire étant présent il pouvait se montrer carrément fou.

« Je ne suis pas un tueur, je préfère la musique à la bagarre… Mais je pense avoir déjà tué quelqu’un… »

Je pense? Qu'est-ce que ça veut «je pense» ?! Il du voir mon air pertubé, car il n'ajouta rien. Juste après que je lui ai posé ma question, il prit un air... Comment l'expliquer? Froid? En colère? Bref, je comprit que j'aurais du me taire.

« Je fais partie d’aucun gang, je n’ai pas le temps de participer à ce genre d’enfantrie, les gangs que j’ai déjà rencontré m’on déjà proposer de les rejoindre, je suis quelqu’un qui fais cavalier seul… »

Ah. Bah il a répondu, c'est déjà ça. Je n'ajoutai rien, me sentant soudainement mal-à-l'aise. Pour la première fois de ma vie, je ne lui posai pas pleins de questions sans pertinences. J'avais peur de lui, je dus me l'avouer.

Il posa son regard sur les deux hommes et me dit, souriant légèrement:

« Tu as quoi sur toi… Car ses types sont du genre à prendre de l’argent à ceux qui leur semble riche, ils n’ont pas peur de la police à ce que je peu voir, encore heureux que j’ai mon Boken, la prochaine fois se sera avec le katana que j’utiliserai… »

Bah j'ai quand même pas l'air riche, do I? Avec mes jeand troués, mon chandail plus que simple et délavé, un vieux foulard dans les cheveux...

«Ouais, mais moi j'ai pas l'air riche....» Je me tus un instant, essayant de digérer ses dernières paroles.

«Ton katana? T'es malade? Si tu veux te battre, va à Keirisu! C'est pas uen place pour ça ici! Les enfants vont avoir peur s'il te voit te promener avec une arme! Est-ce que c'est LÉGAL au moins?!»

Je commençai à m'énerver. Je ne devrais peut-être pas par exemple. Avec son sourire étrange il avait l'air dangueureux.

«You won't hurt me, will you?»

Lui malade ? Non Roy est quelqu’un de sérieux et ambitieux dans le fond, mais ce n’est pas le genre de personne à tuer pour un rien, le regard se posant dans celui de la demoiselle qui sembla troublée voir même choqué, et oui le jeune homme n’avait pas peur de se mettre entre les brigands et la police, il est quelqu’un qui ne connais pas le mot abandon, il ira jusqu’au bout de son objectif, ça c’est une chose qui est sûr.

« Tu sais, on s’en prend plus au femme qu’aux hommes, tu veux savoir pourquoi ? Je vais te le dire, l’homme est le brouillon de la femme. »

Le jeune homme reprit son violon et joua une simple note, cette note ne s’arrêta pas, elle continua un instant, elle fut suivit d’une autre note, une nouvelle mélodie commença, et le jeune homme se mit donc à parler.

« Et les femmes sont comme les roses, c’est pour cela qu’il faut choisir la bonne sinon on s’y pique. »

Le son du violon résonnant dans le parc était magnifique et joyeux, le regard dans celui de la demoiselle avec un sourire malicieux, il se tourna alors, imaginant une petite scène assez violente qui se déroula dans sa tête, mais ce qui en échappa ce ne fut qu’un simple soupire, il ne pouvait se permettre de troubler la demoiselle encore plus, préférant la rassurer qu’autre chose, le regard vers le ciel puis vers la terre bien entendue c’est une chose à lace elle il pense en se moment même.

« Tu sais, on s’en prend plus au femme qu’aux hommes, tu veux savoir pourquoi ? Je vais te le dire, l’homme est le brouillon de la femme. »

Ha ah ha. Ce fut le premier homme que j'entendis dire une telle chose. Il commença à jouer un autre air avec son violon, aussi magnifique que le précédent.

« Et les femmes sont comme les roses, c’est pour cela qu’il faut choisir la bonne sinon on s’y pique. »

Vrai. Mais aussi pour le cas inverse.

«Et les hommes sont des salauds, c'est pourquoi il faut choisir le bon... Sinon on a le coeur brisé.»

Pourquoi ais-je dit cela? Je ne sais pas. C'était pas si vrai dans le fond. Je ne sais pas en fait. Il me troublait avec son violon et cela me faisait dire n'importe quoi. Je crois.

«C'est toi qui l'ai composé aussi?» demandai-je, histoire de changé de sujet. Je n'aimais pas particulièrement le regard qu'il me lançait. Je n'arrivais pas a trouver l'émotion qui s'y cachait. J'avais l'impression qu'il avait le contrôle dela situation, contrairement à moi.

Je regardai vers le sol, fuyant plus son regard qu'autre chose. Puis, me trouvant ridicule, je le fixai dans les yeux en souriant. Me contenta d'apprécier sa musique et d'oublier tout ce qu'il avait dit. Il était trop étrange je n'arrivais pas à le comprendre. Présentement, il était calme et serein, en le voyant ainsi, j'étais portée à croire qu'il ne ferait pas de mal à une mouche. Pourtant, il s'est bien défendu devant les deux hommes de tout à l'heure.

Je n'osai pas parler, d epeur d'interrompre la musique.

Notre protagoniste ria à la phrase de la jeune femme, il alla même à dire pour corriger la demoiselle.

« Tous le sont, c’est pour cela que l’on est des brouillons. »

Continuant sa mélodie le jeune homme laissa les idées passer et traverser son esprit, la mélodie était alors plus rapide et de plus enthousiaste, mais d’une seul note elle devint triste, la note dura un instant, ensuite il reprit calmement, il jouait au hasard cette fois ci, mais n’osant pas le dire à la demoiselle il préféra qu’elle crois en ce qu’elle voyait, mais s’arrêtant soudainement il dévoila alors.« Non j’improvise. »

La réponse était directe au moins mais ce n’était pas vraiment ce que l’on voulait entendre mais peu d’importance, il s’arrêta net et dit alors avec un sourire doux, sans regarder la demoiselle, étant de dos il déclara.

« Et toi, fais tu partie d’un gang ? »

(Pas d’inspi désolé)

(I'm sorryyyyyyyy!!)

«Un gang? Euh... non...» Je souris timidement, m'imaginant dans un gang de rue. Assez bizare comme imagine.

Je ne savais pas quoi dire. En plus il me faisait deux, très facile de converser dans cette position! Vraiment.
Je me contentais de l'écouter jouer, cela me suffisait. Je me laissais emporter par les douces mélodies qui se succédaient dans mes oreilles.
Derrière moi, j'entendis un craquement, ce qui me fit sursauter légèrement. Je retind mon cri, pour ne pas que le jeune homme arrête de jouer. Je me retournai vivement et apperçut un petit oiseau tout innofensif.
Ouais. J'étais un peu nerveuse faut croire.

«Ça te dérange si on va ailleurs? J'ai un...» ..peu beaucoup peur que les deux types reviennent. Je ne lui dis pas le reste de ma phrase, de peur qu'il me prenne pour une idiote.

«J'ai un peu faim. On pourrait aller manger quelque chose?»

J'avais faim, vraiment.

Je ne savais pas vraiment ce que le garçon allait me répondre, j'aimerais bien qu'il accepte... Je ne savais même pas son nom!!

«C'est quoi ton nom? ...Moi c'est Violette! So glad to meet you!» lui dis-je en lui tendant la main.

Le jeune homme arrêta sa douce mélodie pour regarder la demoiselle, alors comme cela elle ne faisait partie d’aucun gang, c’était une bonne chose, enfin pour Roy qui lui au fond avait une petite envie de manger, mais quoi ? Dans le sens manger il regarda d’un doux regard la demoiselle, cette dernière était mignonne à croquer mais il n’allait pas l’embêter pour ce genre de chose c’était trop futile mais l’on n’y pouvait rien, Roy regardant alors la demoiselle il déclara :

« Nos irons où vous le désirez princesse… »

Princesse était juste un surnom pour la demoiselle avançant donc vers elle, il lui tendit une main amical, son doux regard et son doux sourire, rien de plus ravageur pour faire rougir une demoiselle. (Ho le dragueur X_X) enfin il lui sembla bien qu’une chose approcha, la demoiselle voulant bouger il accepta cette proposition d’un signe de tête, il était d’accord, et décida de ranger son violon, par habitude il posa une main sur le manche de son Boken.

« Je vous suit, où voudriez vous allez mademoiselle ? »

Par la suite Violette se présenta, le jeune homme devait aussi se présenter mais pourquoi fallait il toujours se présenter, le jeune homme lui déclara.

« je m’appelle Roy Thomson, mais le simple fais de me connaître peu vous mettre en danger. »

« Nos irons où vous le désirez princesse… »

En entendant le surnom qu’il me donna, l’envie de grimacer me prit. Je me contentai de lui sourire gentiment et prit sa main. Il me fit un sourire des plus ravageurs, ce qui me fit rougir. Je baissai discrètement la tête vers le sol, feignant de regarder un insecte passer sous mes pieds.

« Je vous suit, où voudriez vous allez mademoiselle ? »

«Tu peux me tutoyer…»

Les japonais sont généralement très polis, je sais. Mais je ne m’étais toujours pas habitué au fait qu’on vouvoyait n’importe qui, même une personne de son âge.


«Et… je sais pas où on pourrait aller, on a juste à marcher sur la rue principale et si quelque chose nous tente on s’arrêtera…»

Je ne connaissais aucunement les restos du coin…

«Roy… Enchantée!» Je lui fis un sourire charmeur et le regardai avec mes yeux de biche. À mon tour de le faire rougir.

«Alors, tu joues du violon depuis longtemps? Sûrement, t’es vraiment doué!» Je savais de quoi je parlais… Quelqu’un d’aussi bon, qui maîtrisait son instrument à ce point jouait depuis plusieurs années.

«Je joue du piano, moi… La musique c’est ma vie… Je ne saurais quoi faire si on m’enlevait mon piano…»

Je regardai vers le ciel, rêveuse. Non, je ne saurais vraiment pas quoi faire sans un piano. Une journée sans que mes doigts caressent les touches me parait si longue…

«Sinon, tu habites à Kerisu?»

Probablement, il avait l’air assez riche et distingué. Et puis il avait un violon de bonne qualité qui devait valoir une bonne somme d’argent.